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Bouche de Métro
 

LES TICKETS

Billets d’usage courant - De 1919 à 1975 (1)


A-Billets à l’unité

Si les modifications tarifaires n’eurent pas d’influence sur les billets vendus à l’unité, ceux-ci ne furent pas pour autant immuables.
Après la suppression généralisée de l’encadrement du texte des billets en 1928 on met en essai en 1930, à la Gare de Lyon, une machine dont la « coquille » porte au centre un chiffre de 1 à 6 ou la lettre P. Quelques stations en seront équipé en 1934 avec parfois « P-P » ou « P + 1 chiffre ».

En 1937, enfin, ces billets portent un « U » ou « U-U ».

Pourquoi toutes ces variantes ?

Parce que le rattachement de la ligne de SCEAUX au METROPOLITAIN est envisagé, que la ligne de SCEAUX est sectionnée et que l’on souhaite émettre depuis les stations de METRO des billets directs pour la ligne de SCEAUX. Dans cet optique, « P » signifie PARIS, les chiffres ceux des sections et « U » réseau urbain. L’un de ces modèles : La machine CHAMBRON 1936 sera retenu. Il équipera toutes les gares de la ligne de SCEAUX jusqu’en 1984 après modifications en 1975.

En 1931, la machine AUTOMATICKET de la « Bell Punch C » équipe les stations de Métro. Elle imprime aux guichets des billets de carnets, des cartes hebdomadaires de travail et des billets à l’unité. Ceux-ci n’indiquent plus le nom de la station mais seulement son numéro, parfois suivi d’une lettre qui référencie le guichet d’émission (on dit « recette »), s’il y en a plusieurs dans la même station.
A partir du 1er Octobre 1968, une simplification du système tarifaire des autobus permet l’utilisation sur ceux-ci des billets de carnet de Métro. Pour faciliter aux receveurs la manipulation de ces billets, leur longueur est portée de 57 mm à 63 mm.
Le même format va, petit à petit, s’étendre aux billets à l’unité. Les machines AUTOMATICKET sont donc modifiées pour ce nouveau format : c’est la raison de la perforation rectangulaire d’entrainement que l’on verra sur les billets.

Des billets de casier, imprimés, ont servi de billets de secours. Ils ont été plus normalement utilisés sur la section urbaine de la ligne de SCEAUX : roses puis vert en 1ère classe, vert puis havane ou kaki en 2e.
Observons qu’ils sont parfois perforés d’on « B » ou d’un « P ». Il s’agit de passage à « DENFERT CORRESPONDANCE » sur la ligne de SCEAUX dans le sens Banlieue ou Paris.

Des distributeurs « SATAS » ont été installés en 1971 à la station « PORTE D’ORLEANS » et à la station « MADELEINE » (rue Tronchet) pour délivrer des billets à l’unité de 1ère et 2e classe. Ils étaient perforés en vue de leur découpe par la machine, qui parfois coupait à coté ! Virent ensuite les machines « SATAS » délivrant des billets imprimés en continu dans numéro.

Jean Legendre

 

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